Rétrospective 2020

Francis Gagnon
31 Décembre 2020

Les vacances des Fêtes me font souvent réfléchir au chemin parcouru. Ou peut-être que c’est un mois de John Lennon qui chante dans mes oreilles «So this is Christmas. And what have you done?» Alors allons-y.

Deux nouvelles recrues

De toute évidence, le nouveau personnel est tout en haut de la liste des faits saillants. Au printemps, il est devenu clair que la croissance de l’entreprise et de ses projets submergerait rapidement notre petite équipe et me rendrait particulièrement difficile la gestion des clients, des projets, des membres de l’équipe, des tâches administratives et de l’équilibre famille-travail. Nous avons donc trouvé Chloé Cousin, notre coordinatrice projets et clients. Elle a mis de l’ordre dans nos affaires et du professionnalisme dans nos relations clients. Elle est comme une fée descendue du ciel. Sa présence nous permet de travailler avec plus de zen, de prendre plus de projets et de planifier notre croissance.

À l’automne, nous allions perdre notre première collaboratrice à plein temps, Erica Bugden, qui se préparait à se lancer dans de nouveaux projets après un an avec nous. Nous avons décidé d’embaucher une nouvelle designer d’information et avons trouvé Olivia Gélinas. Elle nous a apporté une nouvelle compétence très en demande: la programmation. Tout ce que nous imaginons sur papier, Olivia semble capable de le traduire sur D3 en formes et mouvements. C’est magique. Nous venons de terminer notre premier interactif pour un client et nous vous le présenterons lors de sa sortie en janvier. Nous sommes très satisfaits du résultat.

Nous avons également travaillé avec quelques collaborateurs et sommes reconnaissants à Sophie Ouch et à Etienne Rochon pour leur travail qui nous rend fiers.

Lancement du nouveau site web

Alors que notre identité a été refaite à l’été 2019, nous n’avons lancé le nouveau site web qu’en mars 2020, pour la simple raison que c’est beaucoup de travail. De la conception au développement, nous avons également dû créer de nouvelles entrées dans le portfolio et mettre à jour les anciennes. Il est particulièrement gratifiant de retirer les projets qui ne reflètent plus notre niveau de travail. Je suis fier que nous publions maintenant tout en français et en anglais, reflétant notre marché et la vie à Montréal. J’avais quelques inquiétudes, mais il s’avère que cela ajoute peut-être 10 à 15% à la charge de travail, ce qui est très raisonnable.

Survivre à la pandémie

Le 12 mars, nous avons fermé le bureau pour une période indéterminée. C’est arrivé au milieu de la journée, sans grand avertissement. Neuf mois plus tard, nous vivons toujours dans ce nouveau monde et nous avons dû terminer notre bail. Nos expérience de travail à domicile ont toutes été différentes. En tant qu’arrangement de travail, je dirais que c’est un succès relatif. J’apprécie particulièrement la façon dont les vidéoconférences nous permettent d’être tous au premier rang de toute réunion. Aussi, plus besoin de gérer les salles de réunion, les espaces privés, le bruit ou le silence des collègues.

Nos affaires augmentent chaque année depuis 2013, y compris cette année, ce qui est particulièrement bienvenu étant donné l’incertitude engendrée par la pandémie. Il y a eu des semaines au tout début où je ne savais pas si les dominos du ralentissement nous atteindraient. Heureusement, ils ne l’ont pas encore fait. La vaccination ayant commencé, il semble que nous allons surmonter cette crise. Je suis très, très reconnaissant à toute l’équipe car je sais que nous avons tous eu nos défis personnels au cours de cette année étrange.

Rayonnement en abondance

Je suis particulièrement fier de notre infolettre, lancée cette année. Partant de rien et avec peu de portée, nous avons maintenant quelques centaines d’abonnés (et vous?). J’en suis particulièrement fier car chaque édition est le signe que nous avions quelque chose à dire. Nous en avons publié six d’avril à novembre.

Nous avons publié 11 articles de blogue par trois auteurs. Notre article le plus populaire était Les meilleures visualisations et graphiques (à ce jour) pour comprendre le coronavirus (COVID-19) publié en avril. Ce n’est pas surprenant étant donné l’immense intérêt pour les visualisations que la pandémie a apporté. Peut-être que si j’ai une pointe de regret, c’est de ne pas nous avoir engagés davantage dans cet exercice, par excès de prudence, alors que beaucoup, pas plus équipés que nous, ont eu moins de retenue.

Nous avons également renforcé notre réseau local avec des étudiants de visualisation. À Polytechnique Montréal, nous avons pris la parole dans le cours de visualisation de données de Thomas Hurtut et avons accompagné une équipe de ses étudiants, menant à la publication de leur projet sur notre blogue. À l’Université de Montréal, juste avant Noël, Olivia et moi avons commenté les projets finaux d’une douzaine d’étudiants de la classe de visualisation de données de Luis Trépanier, à l’École de design. Si vous donnez un cours de visualisation de données à Montréal (ou au Québec ou au Canada?), contactez-nous, on adore ça. Notre objectif est de connaître et d’être connu des personnes qui aiment la visualisation de données.

Du beau travail

Les deux projets que nous avons ajoutés à notre portfolio cette année sont tous deux importants. Je suis fier des dépliants avec des cartes alluviales que nous avons faits pour la Ville de Montréal, sur leurs efforts pour aider les nouveaux immigrants à intégrer la société. C’était un travail d’équipe des plus importants à l’époque, le premier moment où l’entreprise a travaillé de concert sur un même projet. C’était quelque chose à voir et le résultat s’est avéré magnifique.

Le guide pour les agriculteurs que nous avons conçu pour Sème l’avenir a également été un moment fort pour nous, car nous avons pu montrer que le design d’information va au-delà de la visualisation des données. Nous avons développé et affiné de nombreux diagrammes, mais aussi fait des suggestions sur la mise en page et comment organiser le guide, et même proposé de nouveaux contenus afin que cet outil pratique soit plus facile à utiliser.

Nous avons fait du travail fantastique à la fin de 2020 et j’ai hâte qu’il soit public. Ça nous a permis d’innover, de rassembler l’équipe, d’adopter de nouvelles approches, de tester nos processus et de mettre en valeur nos compétences. Ça donne cette agréable sensation d’avancer, de devenir meilleur.

Quoi de neuf pour 2021?

L’équipe devra encore grandir. La charge de travail est souvent demandante et le rythme s’accélère. Très probablement, nous rechercherons un «artiste de Excel», un penseur visuel, quelqu’un qui peut faire chanter les données d’enquête dans des graphiques simples, redessiner un diagramme de manière significative, etc. C’est le bon moment pour entrer en contact si vous voulez être en tête de file.

Nous souhaitons également développer notre réseau de collaborateurs. Il arrive parfois que nous ayons besoin d’une aide ponctuelle ou d’une expertise adjacente à la nôtre. Nous rechercherons des éditeurs, des traducteurs, des spécialistes de la technologie (Tableau, PowerBI, etc.), des formateurs et des graphistes. Nous lancerons un appel de candidatures plus formel, mais vous pouvez déjà nous contacter.

J’espère redémarrer Visualisation Montréal, le groupe Meetup que plusieurs d’entre nous ont créé en 2014. Il est en veille depuis maintenant deux ans et c’est en bonne partie de ma faute. Le confinement est en fait une excellente opportunité car il réduit le fardeau logistique de l’organisation des discussions (n’est-ce pas?). Si vous êtes à Montréal et que vous souhaitez faire partie du comité organisateur, contactez-nous.

Dans le même esprit, je voudrais communiquer davantage avec le public. Cela signifie plus d’articles de blogue, peut-être une conférence ou deux si des organisateurs pensent à moi, une autre entrevue si j’ose souhaiter, peut-être une lettre d’opinion dans un média local, qui sait. J’aime beaucoup faire connaître le design d’information et les interactions qui viennent avec ces interventions.

Bien sûr, j’espère que nos affaires continueront de se développer. Surtout, je suis reconnaissant que nous ayons pu nous concentrer sur les questions qui nous intéressent. J’aime dire que nous sommes une entreprise de développement durable d’abord, et de design d’information ensuite.

Surtout, je m’attends à des surprises et j’en espère de bonnes.

Francis Gagnon

Francis Gagnon

Francis Gagnon est le fondateur de Voilà: (2013), une entreprise de design d’information spécialisée dans le développement durable.
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